Historique

Du “Petit Séminaire” au “collège Saint Roch”

« Le 11 octobre 1930, s’ouvrent les classes des aînés : philo, rhétorique, seconde, troisième et quatrième. Au total 68 élèves” venant de plusieurs établissements du diocèse…..”la Tenue de sortie les uniformise : un costume de teinte bleu marine, avec cravate obligatoire de même nuance, sur un veston, un écusson du séminaire. La coiffure est le béret basque ….» Louis SECONDY, De SAINT-PONS à SAINT-ROCH, Octobre 2000

La trame temporelle

Le “Petit Séminaire Saint Roch” est officiellement inauguré le 09 octobre 1931. Il accueille alors uniquement des garçons en internat.

Le 07 février 1961 la “nouvelle chapelle de Saint Roch” est inaugurée.

Après Vatican II, le ” Petit Séminaire” devient “Saint Roch Séminaire de Jeunes”

En septembre 1967, l’établissement est sous “contrat simple” avec l’État.

Le 1er octobre 1979, le Petit Séminaire devient Collège Privé Saint Roch et “passe” sous contrat d’association avec l’État, devenant Établissement Catholique d’Enseignement. La direction est confiée à des laïques. Il accueille filles et garçons de la 6ème à la 3ème en externat, demi-pension ou internat.

L’internat ferme définitivement en juillet 2006.

Sur le site du collège, partageant les immenses locaux appartenant à l’Évêché, vont venir s’installer, en 1980 la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique, en 1984 le C.F.P. (aujourd’hui : Institut Catholique de Formation des Personnels Saint Joseph), en 1996 l’École Maternelle et Primaire des Anges Gardiens (anciennement située avenue de Castelnau à Montpellier) et dernièrement en 2008 la Maison Paroissiale de Celleneuve, la chapelle du collège devient alors Église Saint Thomas.

Le 2 octobre 2010 l’établissement a fêté sa 80ème rentrée scolaire.

SAINT ROCH (fête le 16 août)

Roch est né à Montpellier vers 1348, fils unique d’un haut magistrat. Il perdit ses parents à l’âge de 20 ans et partit alors pour Rome après avoir distribué ses biens aux pauvres. Au cours de son chemin, il s’arrêta dans quelques hôpitaux pour soigner et panser les plaies des malades; on dit qu’il leur rendait la santé par le signe de croix. Ses choix allaient de préférence aux pestiférés.
On adjoint souvent un chien dans les représentations de Saint Roch, car la tradition veut qu’à la fin de sa vie, touché à son tour par la peste et par la faim, il fut nourri dans une forêt près de Plaisance par un chien qui lui apportait chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de l’animal, le suivit en forêt et découvrit notre saint blessé qu’il put ainsi secourir.

Après son départ, il est soupçonné d’espionnage, arrêté et jeté en prison où il restera cinq ans. Il demandera à Dieu, la grâce de guérir les malades. Il meurt en Italie le 16 août vers 1380.
Il est sans aucun doute le saint le plus populaire du moment dans l’histoire de l’Église. Son culte est parti d’Italie, s’est répandu en Allemagne, Pays-Bas, France. Il s’est ensuite étendu à de nombreux pays et plusieurs continents.